Lalaland of the Dead, jeu de rôle musical post-apo

Zombies, apocalypse… et comédie musicale ? C’est le cocktail aussi improbable que génial proposé par Lalaland of the Dead, un jeu de rôle indépendant imaginé par Guillaume Jentey.

Créé dans une veine à la fois absurde et sensible, ce jeu propose aux joueurs d’affronter les morts-vivants… en chantant. Littéralement. Et si l’idée peut faire sourire, elle s’appuie sur une vraie mécanique ludique et narrative, portée par une direction artistique affirmée et un amour sincère pour le théâtre, la musique et les émotions fortes.

Dans cet article, on revient sur le concept du jeu, ses inspirations, sa mécanique de chant improvisé, et sur ce que ce projet dit de l’évolution du JDR indépendant.

Pour découvrir le projet en profondeur, retrouvez aussi la vidéo complète de l’entretien avec Guillaume Jentey sur la chaîne Akihellfire.

Présentation de l’auteur

Guillaume nous a d’abord parlé de son parcours : de ses premières expériences rôlistes à ses envies de création débridée. Pour lui, le jeu de rôle est un terrain d’expérimentation, un laboratoire émotionnel autant qu’un terrain de jeu. Et LALALAND OF THE DEAD est sans doute le projet qui synthétise le mieux cette approche : ludique, audacieux, théâtral.

Présentation du jeu

Le concept du jeu est aussi simple qu’absurde : pour survivre dans un monde envahi par les morts-vivants, il faut... chanter. Littéralement. À travers des scènes improvisées, les joueurs incarnent des survivants confrontés à l’horreur, à la perte, à la peur — mais en musique. Chaque confrontation, chaque émotion, chaque interaction peut se transformer en numéro chanté.

Mécanique de jeu et intentions

Côté mécanique, le jeu propose un système narratif libre, structuré autour de scènes et de transitions musicales. Pas besoin d’être musicien, mais l’envie d’interpréter et d’explorer des registres inattendus est au cœur de l’expérience. Guillaume insiste : ce n’est pas un jeu pour “bien chanter”, c’est un jeu pour oser chanter.

Il nous a confié qu’une des plus grosses difficultés avait été de trouver le bon dosage entre le grotesque et le dramatique. Car sous ses airs de délire musical, le jeu traite aussi de solitude, de mémoire, de lien, et de résistance à travers l’art.

Conseils pour jouer

En fin d’interview, Guillaume partage quelques conseils pour se lancer : oser, lâcher prise, et surtout créer une ambiance bienveillante à la table. C’est un jeu qui récompense la sincérité et l’engagement, même (surtout) quand c’est maladroit.

Pour aller plus loin

LALALAND OF THE DEAD est disponible sur itch.io.
Pour suivre le travail de Guillaume Jentey : https://guillaumejentey.itch.io/.
Et pour revoir l’interview complète en vidéo : https://youtu.be/rLwkxzJKJCc.